Quels documents demander lors de l’achat d’une maison ?

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L’achat d’un bien immobilier n’est pas anodin. Il faut, en effet, le plus souvent, passer en banque pour demander un crédit qui va engager l’acheteur pendant des années. Il est donc important d’avoir toutes les informations possibles concernant l’appartement ou la maison. Comment faire ?

Achat immobilier : des documents qui aident à connaitre son futur bien

Bien entendu, la constitution d’une demande de prêt suppose de fournir différents éléments relatifs à l’identité du vendeur et de l’acquéreur et de la situation financière de ce dernier. C’est notamment grâce à cela que la banque ou le courtier peuvent estimer la faisabilité du projet.

Il peut sembler que la demande de documents concerne surtout l’acheteur du bien, mais c’est faux. Le vendeur est tenu de fournir au futur propriétaire des informations relatifs au bien qu’il envisage d’acheter, notamment le DDT (Dossier de Diagnostic Technique).

Entièrement à sa charge, le DDT recense les caractéristiques de l’habitation, grâce à l’intervention d’entreprises spécialisées. Amiante, termites, risques naturels, électricité, gaz sont autant de points (entre autres) qui sont vus et notés scrupuleusement sur un document qui sera remis à l’acquéreur.

Parmi tous ces diagnostics, le plus connu est le DPE, qui met en lumière l’aspect énergétique du bien. Si des travaux ont été faits en ce sens, comme par exemple le remplacement des menuiseries, le vendeur doit fournir les factures.

La teneur du DDT évolue avec le temps, car l’on prend conscience qu’un bien énergivore coûte cher en vain. Il faut quelquefois refaire ou repenser l’isolation ; ce qui suppose un coût. Fort de tous ces éléments, s’il sait qu’il va devoir entreprendre des travaux, l’acquéreur peut alors tenter de négocier le prix de vente à la baisse.

Les documents à demander quand on achète une maison ou un appartement

En fonction du type de biens, d’autres documents sont à fournir par le vendeur, comme la fiche synthétique de la copropriété, le règlement intérieur de cette dernière ou encore le carnet d’entretien de l’immeuble. Une copie des procès-verbaux des assemblées tenues les trois années précédant la vente est également à remettre en plus du DDT classique qui concerne le bien proprement dit.

Un acquéreur peut tout à fait accepter de prendre un bien nécessitant des travaux, car dans ce cas, le prix de vente est quelquefois nettement inférieur à la valeur du marché. Conscient des travaux qu’il va devoir réaliser, il peut essayer de les inclure dans le crédit immobilier, afin de profiter du taux de ce dernier. Pourtant, cela augmente, forcément, la somme qui est à demander.

Pour savoir si le prêt est toujours possible dans ces conditions, il peut être préférable de demander l’avis d’un courtier en crédit immobilier qui effectuera la simulation des deux situations (avec ou sans travaux) au regard de la situation financière du demandeur.

En fonction du résultat, ou le futur acquéreur démarchera avec le courtier les banques pour trouver l’offre la plus intéressante ou il se tournera vers un bien ne nécessitant pas de travaux ou bien moins.

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